sábado, 2 de febrero de 2013

Euskara maitia


La nécessité de législation pour la protection de la langue basque en France
Selon l’UNESCO une langue disparaît en moyenne toutes les deux semaines et si rien n'est fait, 90 % des langues vont probablement disparaître au cours de ce siècle. La langue basque peut s’y retrouver si la France ne ratifie pas la Charte des Langues Régionales et en créant.
La construction de l’état français, d’un point de vue politique et philosophique, est basée sur l’égalité de tous les citoyens. Les révolutionnaires français imposaient leur centralisme, leur égalité pour tous et pour toutes en créant une discrimination en faveur de langue unique de l’état, et essaient de faire disparaître toutes les cultures et les diverses langues.
C’est terme d’unité a une lecture d’un seul sens et cette politique fondatrice continue encore bien intériorisée.
Si on remonte le temps jusqu’au XIXème siècle dont le vieux français prend le statut de langue officielle du Royaume de France, on peut réaliser un parallèle avec la discrimination que subissaient le français vis-à-vis du latin, et celle qui exerce maintenant le français par rapport aux langues locales. Cela montre comment l’état au nom de l’unité et l’égalité impose le français comme la langue seule, unique et correcte à parler. Au détriment des autres qui se parlaient partout en France, c’est à ce moment-là qu’elles se trouvent en péril et peuvent même disparaître par le manque de protection.
Il est indéniable que les politiques ont le pouvoir de promouvoir ou de maltraiter une langue. Ce sont les mouvements politiques qui font qu’une langue ait un statut et des droits.

Le basque vulnérable
Le basque est considéré comme vulnérable dans sa classification de l’UNESCO mais pas en danger car elle est parlée en Espagne et protégée par des lois constitutionnelles. C’est grâce à cette protection par la loi que la langue basque dans la Communauté Autonome Basque expérimente un notable monté en termes tant d’utilisation comme en termes d’apprentissage. Le nombre de gens qui parlent basque dans la CAB a passé dans vingt ans de 30% à 41,1%. Au Pays Basque Nord dans le même période, le nombre a diminué de cinq points maintenant est au 21,4%.
L’année dernière l’Institut Culturel Basque qui travaille depuis 20 ans dans le but de promouvoir et soutenir la culture basque et surtout l’euskara, a mis en place une enquête à fin de connaître la situation de la langue basque sur le territoire du Pays Basque Nord. Les résultats exprimaient le manque d’activités en langue basque. Le faible résultat surtout sur la côte, Biarritz, Anglet, Bayonne, Boucau et Cambo reflète la réalité que vit aujourd’hui l’euskara au nord du Pays Basque. Dans la zone d’Hendaye et Saint-Jean-de-Luz, les habitants parlent ou connaissent la langue basque mais la plupart des activités culturelles disponibles, par ailleurs nombreuses, ne sont pas en Euskara.
Il est important de souligner que la plupart des nouveaux bascophones y habitent et cela rend difficile l’utilisation de l’euskara à cause de l’espace restreint. C’est une des raisons pour lesquelles la croissance de l’utilisation de la langue basque n’est pas équivalente au nombre des bascophones. Pour une institution comme l’Institut Culturel Basque il est très difficile de faire entendre son message et d’expliquer l’importance de chacun pour continuer à faire vivre une langue et la mettre en valeur.
L’euskera n’a pas le statut de langue officielle en  France dont elle ne reçoit pas beaucoup de subventions pour sa diffusion. L’ICB fonctionne avec très peu d’argent et pour faire les diagnostics, il est proposé à chaque ville de le faire, mais comme cela coute de l’argent cela n’intéresse pas.
Les bascophones du PBN se trouvent plutôt dans la tranche d’âge de plus de 65 ans. C’est évident que la société basque d’Iparralde est de plus en plus vieillissante au même temps que le taux de naissance est bas, tout cela montre la claire perte de locuteurs. Étant donné que les jeunes sont les futurs utilisateurs de la langue, cela devient nécessaire de donner à la langue basque un statut de langue comme elle a en Espagne et ainsi, motiver son utilisation dans tous les domaines de la société.
Ces données issues de l’Enquête Sociolinguistique qui est réalisée tous les dix ans, montrent que la seule promotion et divulgation de la langue d’une génération à une autre n’est pas suffisant pour sa survie. Il faut nécessairement une promotion légale et plus concrètement, une protection moyennant la loi.

Ratification de la Charte Européenne des Langues Régionales ?
La France a signé mais pas ratifié pour autant la Charte des langues régionales, ce qui lui vaut des reproches du Conseil économique et social des Nations Unies qui a, en 2008, « recommandé» à la France de le faire. Si le Gouvernement français décide de ratifier la carte et ainsi donner aux langues régionales le statut et la protection qu’elles méritent, il faut tenir en compte les mouvements à donner, « car un petit pas va supposer aucun pas, et un grand pas sera compliqué », explique Jakes Bortayrou, responsable d’AEK d’Iparralde. Ils devront faire un changement constitutionnel pour créer une protection juridique à ces langues pour qu’elles aient ce qui méritent : une reconnaissance officielle.
C’est pourtant, important et nécessaire une protection juridique de la langue basque parce que ce n’est pas suffisant pour une langue la mise en œuvre d’initiatives régionales de sauvegarde et de revitalisation. Il est urgent de concevoir des instruments normatifs spécifiques pour garantir la protection de l’euskara en France puisqu’elle fait partie du patrimoine mondial.


Situation des langues dans des autres pays d’Europe
Avoir des cultures différentes est toujours un plus, il ne faut pas le voir comme un problème. Toutes créent une synergie, chacune ne laisse pas de côté les autres et crée une culture plus vaste pour la personne.
Des autres états de l’Union Européenne vivent avec sa diversité culturelle, sans perdre pourtant son identité. C’est le cas du Royaume Uni, qui est composée de quatre pays, dont l’Ecosse, Gales, l’Angleterre et l’Irlande du Nord. Dans la Grande Bretagne les diverses langues sont aussi présentes. Les quatre langues celtiques sont le gallois, l’irlandais, le gaélique écossé et le cornique. 21% de la population de Gales sait parler le gallois.
En Espagne le système des autonomies est proclamé depuis l’année 1978. Certains de ces territoires autonomiques ont leur propre langue officielle acceptée par la Constitution en y figurant. Entre elles, se trouve l’euskara, fait que a beaucoup aidé à tenir vivante la langue.
Le Catalan ne se parle qu’en Catalogne, mais dans la Communauté Valencienne, Îles Baléares, une partie d’Aragon. Ainsi que dans des régions françaises et italiennes. Selon des données sociolinguistiques de 2008 le catalan est parlé par le 47,6% de la population catalane.
Dans la communauté de Galice, le galicien autre des langues co-officielles est parlé habituellement par 56,84% de la population galicienne, selon une étude de 2001, et elle est comprise par presque la totalité des habitants, 99%.

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